Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Social

Des médiateurs de dettes au jus

L’énergie, une problématique présente dans tous les dossiers de médiation de dettes.

L'énergie : une problématique qui est présente dans tous les dossiers de médiation de dettes.
« L'énergie prend une part trop importante dans les budgets des ménages et cela ne va pas en s'améliorant, commence d'entrée de jeu Jan Willems, responsable du service médiation de dettes du CPAS de Bruxelles-Ville. Ceci dit, il faut relativiser, ajoute-t-il. Il faut regarder cela dans le contexte général d'un budget. La précarité énergétique, c'est un peu le sujet à la mode. Il y a d'autres postes qui ont explosé et dont on parle beaucoup moins, comme les télécommunications ou encore les frais scolaires. »
Reste que le volet énergie est devenu un incontournable de la médiation de dettes. « Les factures d'énergie impayées, on les retrouve dans pratiquement tous les dossiers », confirme Souhila Ferahtia, travailleuse sociale au centre de référence en médiation de dettes de la Province de Namur (Medenam). Et les aides qui améliorent l'accès à l'énergie comme les chèques mazout, le statut de client protégé ou encore les aides pour alléger les factures d'eau ne sont désormais plus considérées comme des béquilles, mais comme une part intégrante du budget des ménages précarisés, explique la travailleuse sociale. Et d'ajouter : « La libéralisation, loin d'améliorer l'accès à l'énergie, l'a plutôt complexifié. » D'où le renforcement du rôle d'information et de prévention mené par les centres d...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

L'énergie : une problématique qui est présente dans tous les dossiers de médiation de dettes.
« L'énergie prend une part trop importante dans les budgets des ménages et cela ne va pas en s'améliorant, commence d'entrée de jeu Jan Willems, responsable du service médiation de dettes du CPAS de Bruxelles-Ville. Ceci dit, il faut relativiser, ajoute-t-il. Il faut regarder cela dans le contexte général d'un budget. La précarité énergétique, c'est un peu le sujet à la mode. Il y a d'autres postes qui ont explosé et dont on parle beaucoup moins, comme les télécommunications ou encore les frais scolaires. »
Reste que le volet énergie est devenu un incontournable de la médiation de dettes. « Les factures d'énergie impayées, on les retrouve dans pratiquement tous les dossiers », confirme Souhila Ferahtia, travailleuse sociale au centre de référence en médiation de dettes de la Province de Namur (Medenam). Et les aides qui améliorent l'accès à l'énergie comme les chèques mazout, le statut de client protégé ou encore les aides pour alléger les factures d'eau ne sont désormais plus considérées comme des béquilles, mais comme une part intégrante du budget des ménages précarisés, explique la travailleuse sociale. Et d'ajouter : « La libéralisation, loin d'améliorer l'accès à l'énergie, l'a plutôt complexifié. » D'où le renforcement du rôle d'information et de prévention mené par les centres d...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Marinette Mormont

Marinette Mormont

Journaliste (social, santé, logement)

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)