Chèque-habitat, fonds de garanties locatives, réforme des systèmes d’attribution des logements publics… la politique wallonne du logement va être rénovée en profondeur au cours de cette législature. Les plans sont dessinés et suscitent plutôt des commentaires élogieux de la part du mouvement associatif. Brève esquisse de quelques réformes annoncées.L’ampleur des inégalités dans l’accès au logement est connue mais les chiffres restent saisissants. Pour les locataires, la part consacrée au logement représente en moyenne 40,8% du budget des ménages. Le loyer privé moyen est de 564 euros contre 256 dans le logement public. Les familles monoparentales représentent 11,6% des ménages wallons mais 2,8% des ménages propriétaires. L’accès au logement privé est un parcours semé d’embûches pour les plus précarisés: difficulté de constituer une garantie locative, discrimination sur la base du revenu, accès quasi impossible au prêt hypothécaire. Et pour le secteur public, il suffit de se souvenir qu’on estimait, le 1er avril 2015, à 39.000 le nombre de candidats locataires enregistrés.«(…) confier aux SLSP une mission de promoteur immobilier, est-ce vraiment leur tâche ?», Anne Leclercq, RWLPLa réforme du logement public est considérée comme une urgence absolue. Le système d’attribution est jugé «opaque» par le gouvernement wallon et empêche de prendre en considération «la dimension humaine ...
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Chèque-habitat, fonds de garanties locatives, réforme des systèmes d’attribution des logements publics… la politique wallonne du logement va être rénovée en profondeur au cours de cette législature. Les plans sont dessinés et suscitent plutôt des commentaires élogieux de la part du mouvement associatif. Brève esquisse de quelques réformes annoncées.L’ampleur des inégalités dans l’accès au logement est connue mais les chiffres restent saisissants. Pour les locataires, la part consacrée au logement représente en moyenne 40,8% du budget des ménages. Le loyer privé moyen est de 564 euros contre 256 dans le logement public. Les familles monoparentales représentent 11,6% des ménages wallons mais 2,8% des ménages propriétaires. L’accès au logement privé est un parcours semé d’embûches pour les plus précarisés: difficulté de constituer une garantie locative, discrimination sur la base du revenu, accès quasi impossible au prêt hypothécaire. Et pour le secteur public, il suffit de se souvenir qu’on estimait, le 1er avril 2015, à 39.000 le nombre de candidats locataires enregistrés.«(…) confier aux SLSP une mission de promoteur immobilier, est-ce vraiment leur tâche ?», Anne Leclercq, RWLPLa réforme du logement public est considérée comme une urgence absolue. Le système d’attribution est jugé «opaque» par le gouvernement wallon et empêche de prendre en considération «la dimension humaine ...