En 2014, le centre de jeunes Avicenne a quitté Cureghem. D’anciens dirigeants dénoncent des pressions politiques et religieuses. Des habitants du quartier critiquent plutôt l’incompétence des gestionnaires de l’association. Avicenne, c’est l’histoire d’un gâchis pour la jeunesse du quartier, où se mêlent ambitions politiques, enjeux religieux et querelles de personnes.
Publié le 3 mai 2016.
C’est la fête du quartier place Lemmens, à Anderlecht. En cette fin de mois d’avril, une petite bise saisissante souffle sur Bruxelles. Cela n’a pas empêché les habitants de ce coin de Cureghem de venir en nombre assister aux festivités. Dans le parc de la Rosée, une sono envoie un son oriental et grésillant. Les associations tiennent des stands, proposent des activités aux plus jeunes. La mosquée el-Fath vend des sandwiches kefta-frites, dont le succès ne se démentira pas de l’après-midi.
C’est près de la plaine de jeux, dans le parc de la Rosée, que deux bagarres éclatent simultanément. Elles seront vite neutralisées pas des gardiens de parc de Bruxelles-environnement qui font office de service d’ordre informel. «Rien de grave, relativise un élu local. Globalement l’ambiance est bon enfant.» Et c’est vrai qu’on le sent; l’envie de s’amuser est bien présente dans ce quartier pas toujours à la fête.
La place et ses rues avoisinantes sont plutôt connues du grand public pour être rongées par ...
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En 2014, le centre de jeunes Avicenne a quitté Cureghem. D’anciens dirigeants dénoncent des pressions politiques et religieuses. Des habitants du quartier critiquent plutôt l’incompétence des gestionnaires de l’association. Avicenne, c’est l’histoire d’un gâchis pour la jeunesse du quartier, où se mêlent ambitions politiques, enjeux religieux et querelles de personnes.
Publié le 3 mai 2016.
C’est la fête du quartier place Lemmens, à Anderlecht. En cette fin de mois d’avril, une petite bise saisissante souffle sur Bruxelles. Cela n’a pas empêché les habitants de ce coin de Cureghem de venir en nombre assister aux festivités. Dans le parc de la Rosée, une sono envoie un son oriental et grésillant. Les associations tiennent des stands, proposent des activités aux plus jeunes. La mosquée el-Fath vend des sandwiches kefta-frites, dont le succès ne se démentira pas de l’après-midi.
C’est près de la plaine de jeux, dans le parc de la Rosée, que deux bagarres éclatent simultanément. Elles seront vite neutralisées pas des gardiens de parc de Bruxelles-environnement qui font office de service d’ordre informel. «Rien de grave, relativise un élu local. Globalement l’ambiance est bon enfant.» Et c’est vrai qu’on le sent; l’envie de s’amuser est bien présente dans ce quartier pas toujours à la fête.
La place et ses rues avoisinantes sont plutôt connues du grand public pour être rongées par ...