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Regard critique · Justice sociale

Depuis plus de deux ans, City Minde(d) 1 développe divers projets afin de favoriser la communication dans des lieux urbains laissés à l’abandon (donner une image forte auxlieux et favoriser la reconnaissance de certains groupes de citadins). Au travers de ces projets, il agit comme point de rencontre entre différents acteurs de la ville : artistes,investisseurs, habitants, navetteurs, étudiants, touristes, etc.
Réfléchi lors de l’occupation de l’hôtel Central en 1995, conforté par une série d’autres actions (Stichting légumes, Sens unique, etc.), City Mine(d) estné officiellement en août 1997. A la base du projet, deux axes principaux : un volet axé sur le soutien artistique et créatif et un autre axé sur le social et sur ledéveloppement urbain. Deux personnes ont été les fers de lance du projet : Nathalie Mertens et Johan Moyersoen.
«Au début, l’intention était de soutenir des créatifs non-institutionnels, d’agir comme intermédiaire pour demander des subsides en faveur de ces personnes nevoulant pas être récupérées. Bref, il s’agissait de créer un réseau permettant la rencontre entre plusieurs acteurs urbains», explique Jim Segers, deCity Mine(d). Par la suite, il a été question de réaliser toute une série d’actions dans la ville, d’où l’établissement de connexions avec les comitésde quartier et d’une petite infrastructure (ordinateur, informations, documentation, conseils, etc.) mise à disposition des gens ayant des projets urbains. Côté finances, dessubsides ont été sollicités auprès du Sociaalimpulsfonds (SIF), afin de soutenir des interventions artistiques pour et par la ville dans des quartiersdéfavorisés, en collaboration avec les comités de quartier et les habitants. Une série de projets ont été réalisés – ou devraient l’êtrebientôt – avec le «point d’appui» (Steenpunt) que constitue City Mine(d): Palais «Van Schoor», «La nuit juste avant les forêts», «LaPoissonnerie», «Foot à Cureghem», «Graffitis», «Bridge over troubled water», «PleinOPENair», «Pre-care», «BunkerSouple», «Balle T-Slag/Poing-R», «IUGH», «Limite Limite», «Ciné-Cureghem», «Centre Martini», «Uti Willy».
D’autres projets s’inscrivent dans le cadre de Bruxelles 2000 en partenariat avec le SIF. L’accord avec Bruxelles 2000 concerne, d’une part, la mise en place de réseaux de créatifs enville et, d’autre part, le renforcement de projets – bénéficiant déjà du soutien du SIF – dans trois quartiers : le «Nord», l’Europe et le «Midi».Au «Nord», le projet «Limite limite» sera valorisé et l’accent sera mis sur la communication dans le quartier. Dans le quartier de l’Europe, le projet viserait àconstruire une passerelle («Bridge over troubled water») par-dessus la dalle de la gare du «quartier Léopold». Au «Midi», il s’agit de réaliser unjournal bilingue avec une école flamande afin d’améliorer la communication dans le quartier.
Enfin, la chaussée de Gand à Molenbeek fera l’objet d’une action en 2001 – sans le soutien de Bruxelles 2000, bien évidemment. Signalons encore qu’à ces débuts(1997), City Mine(d) occupait une personne et demie. Actuellement, son staff est constitué de six temps-plein et de deux mi-temps.
1 Vandendriesschenlaan 11 à 1150 Bruxelles, tél. et fax : 02/779 59 00.

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