Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Archives

CCAJ : Rencontre d’un président enthousiaste

Guy De Clercq, directeur du Service de protection judiciaire de Tournai1, fort d’un parcours professionnel en protection et aide à la jeunesse, va assumer laprésidence du CCAJ2 pour les six ans à venir. C’est avec enthousiasme et la tête remplie de perspectives qu’il a démarré son mandat le 5novembre dernier.

19-11-2007 Alter Échos n° 240

Guy De Clercq, directeur du Service de protection judiciaire de Tournai1, fort d’un parcours professionnel en protection et aide à la jeunesse, va assumer laprésidence du CCAJ2 pour les six ans à venir. C’est avec enthousiasme et la tête remplie de perspectives qu’il a démarré son mandat le 5novembre dernier.

« Je ne compte pas y faire la révolution, le CCAJ a une histoire que j’entends respecter. En effet, depuis sa création, le CCAJ a rédigé 86 avis, fruits deréflexions menées par des travailleurs du secteur de la protection et l’aide à la jeunesse ainsi que l’enfance maltraitée. Le CCAJ est un organeprécieux qui permet une vision transversale (vu la diversité des secteurs représentés), qui offre un temps de réflexion sur les pratiques et un tempsd’arrêt bien nécessaire dans un monde de plus en plus basé sur le quantitatif et la rentabilité. »

Pour lui, la qualification des vice-présidents, Françoise Hoornaert (SOS Enfants) et Philippe Toussaint (AMO, CAAJ de Bruxelles), ponctue cette nécessairetranversalité.

Rendre des avis à la demande des cabinets, répondre à leurs sollicitations pour éclairer leurs politiques, rendre des avis de programmation comme par exemple les normesd’agrément des services, mais aussi et surtout être à l’initiative sur les questions d’actualité relatives à des matières aide à lajeunesse sont les missions du CCAJ. Tout comme la coordination de l’action des CAAJ3, qui est un axe que le président veut encourager.

Des balises à dessiner

La publicité et la visibilité des avis. À partir de décembre, les avis devraient être diffusés sur le site de la DGAJ4, c’est une belleavancée. De plus, Guy De Clercq compte rendre effective l’obligation que le CCAJ a de rédiger un bilan tous les deux ans. Cette obligation impose de rendre public ce bilanaprès son passage en conseil communautaire.

La question du timing est en négociation avec le cabinet Fonck5. En effet, demande a été faite pour qu’une programmation temporelle des avis à rendresoit envisagée, et respectée (pour éviter entre autres l’urgence). Une séance intermédiaire entre la présentation de l’avis et le vote viendra seglisser, ce qui permettra aux membres d’avoir le temps (deux mois) de consulter le secteur qu’ils représentent avant la rédaction des avis. Ce qui garantira latransversalité des débats et le respect de la notion de mandat.

Par ailleurs, le cabinet s’est engagé à informer des suites politiques qui sont données aux avis rédigés par le CCAJ, ce qui devrait être davantageporteur pour les membres.

Quant à la question de la suppléance des membres, elle a été abordée déjà lors de la première séance car elle nécessite unchangement législatif. Selon Guy de Clercq, les avis sont partagés. En effet, la question se pose sur le fait que la suppléance soit « la » solution au « décrochage» constaté (cf. Alter Échos239 et 236). « La suppléance existe aux CAAJ et l’absentéisme y est aussi problématique. Il y a déjà 57 membres, c’est déjà unorgane lourd, alors s’il y suppléance… Pourquoi ne pas plutôt développer une action préventive à ce risque de ‘décrochage’, en chercher les raisons, lequestionner ? »
« Le CCAJ est aussi le reflet de ce que les membres veulent en faire. Une interactivité doit se faire entre l’animation, la méthodologie insufflée par le bureau(président, vice-présidents et secrétaire) et les membres qui y participent. »

Des points méthodologiques plus pratiques sont également envisagés : respect des horaires, instituer un rendez-vous fixe, une communication plus rapide, un aménagementde la tâche fastidieuse du secrétariat, le contenu des comptes rendus de séance, une liste des documents qui pourront être diffusés aux travailleurs des secteursreprésentés au CCAJ, un travail préalable en bureau, …

Et de terminer cette rencontre sur une invitation, un rappel du droit que chaque travailleur a d’interpeller le CCAJ à tout moment.

1. SPJ Tournai :
– adresse : rue des Puits l’eau, 2-12, à 7500 Tournai
– tél. : 069 45 27 70
– courriel : spj.tournai@cfwb.be
2. Conseil communautaire de l’aide à la jeunesse, secrétaire : C. Lucas :
– tél. : 02 413 32 06
– courriel : secretariat.dgaj@cfwb.be

4. Conseil d’arrondissement de l’aide à la jeunesse ( 1 par arrondissement judiciaire donc 13 au total)
5. Direction générale de l’aide à la jeunesse , secrétariat de la DGAJ
– adresse : bd Léopold II, 44 à 1080 Bruxelles
– tél. : 02 413 32 06
– courriel : dgaj@cfwb.be
– site : www.aidealajeunesse.cfwb.be/
6. Cabinet Fonck :
– adresse : bd du Régent, 37-40 à 1000 Bruxelles
– tél. : 02 788 83 11.

nathalien

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)