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Benjamin Hennot: «Des moyens pour gagner les luttes, on en a toujours besoin!»

Après «La Jungle étroite», consacrée aux Fraternités ouvrières de Mouscron, un projet qui mixe permaculture et éducation populaire, Benjamin Hennot poursuit son histoire documentaire des mouvements populaires avec «La Bataille de l’Eau Noire», récit d’une lutte victorieuse menée en 1978 par des Couvinois déterminés à en découdre avec un projet de barrage dans leur ville. Un film résolument optimiste, une «arme pour l’imaginaire» comme il aime le définir.

Avec son nouveau documentaire La Bataille de l’Eau Noire, Benjamin Hennot nous fait revivre une lutte héroïque et totalement méconnue menée en 1978 par les habitants de Couvin contre un projet de barrage dangereux qui risquait d’engloutir la vallée de l’Eau Noire.
S’il avait eu l’âge à l’époque, nul doute qu’il aurait participé à la croisade. La passion de Benjamin Hennot (1973), réalisateur autodidacte aussi révolté que rêveur, est de raconter l’histoire des vaincus, spécialement lorsqu’ils triomphent; de retracer en images les mouvements citoyens. Après La Jungle étroite, consacrée aux jardins collectifs de l’association Fraternités ouvrières de Mouscron, il poursuit son histoire documentaire des mouvements populaires avec La Bataille de l’Eau Noire, récit d’une lutte victorieuse menée en 1978 par des Couvinois déterminés à en découdre avec un projet de barrage menaçant pour leur région. Un film résolument optimiste, une «arme pour l’imaginaire» comme le réalisateur aime le définir.
Alter Échos: Comment avez-vous eu vent de ce sujet?
Benjamin Hennot: Je suis installé dans la région de Couvin depuis sept ans. On m’a raconté cette lutte contre le barrage. Au début, cela ressemblait à une légende urbaine. Certains habitants me racontaient qu’ils avaient attaqué des bulldozers à la dynamite. En réalité, je l’ai su plus tard, ils les ont attaqués à la masse ou à mains nues. Tous m...

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S’il avait eu l’âge à l’époque, nul doute qu’il aurait participé à la croisade. La passion de Benjamin Hennot (1973), réalisateur autodidacte aussi révolté que rêveur, est de raconter l’histoire des vaincus, spécialement lorsqu’ils triomphent; de retracer en images les mouvements citoyens. Après La Jungle étroite, consacrée aux jardins collectifs de l’association Fraternités ouvrières de Mouscron, il poursuit son histoire documentaire des mouvements populaires avec La Bataille de l’Eau Noire, récit d’une lutte victorieuse menée en 1978 par des Couvinois déterminés à en découdre avec un projet de barrage menaçant pour leur région. Un film résolument optimiste, une «arme pour l’imaginaire» comme le réalisateur aime le définir.
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S’il avait eu l’âge à l’époque, nul doute qu’il aurait participé à la croisade. La passion de Benjamin Hennot (1973), réalisateur autodidacte aussi révolté que rêveur, est de raconter l’histoire des vaincus, spécialement lorsqu’ils triomphent; de retracer en images les mouvements citoyens. Après La Jungle étroite, consacrée aux jardins collectifs de l’association Fraternités ouvrières de Mouscron, il poursuit son histoire documentaire des mouvements populaires avec La Bataille de l’Eau Noire, récit d’une lutte victorieuse menée en 1978 par des Couvinois déterminés à en découdre avec un projet de barrage menaçant pour leur région. Un film résolument optimiste, une «arme pour l’imaginaire» comme le réalisateur aime le définir.
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