Directrice générale des maisons de justice, Annie Devos livre un travail titanesque pour que les besoins des justiciables soient maintenus et étendus au-delà des transferts institutionnels.Alter Échos: Les maisons de justice «héritent» d’une situation difficile vu l’architecture institutionnelle et judiciaire de notre pays. Est-ce que cela remet en cause votre travail?Annie Devos: Depuis 2011, on est dans cette réforme de l’État et cela prendra encore du temps pour être à nouveau en situation stable. Nos missions sont assurées comme par le passé avec la même qualité. On travaille dans un nouvel environnement, avec d’autres habitudes, ce qui a demandé pas mal d’adaptations... D’une certaine façon, on dépend encore du fédéral pour valider l’exécution de certaines prestations. C’est vrai que c’est une machinerie plus complexe à gérer. Une chose est certaine, c’est qu’il y a un réel souci de la part de tous les acteurs de réussir cette réforme. Les enjeux sont importants, les mécanismes sont compliqués, on est dans du monitorage permanent pour suivre la situation, chose que nous n’avions pas auparavant. Du point de vue organisationnel, on doit arriver à stabiliser le cadre de travail, tout en s’occupant des citoyens qui nous sont confiés, avec une prise en charge qui a du sens pour les 35.000 personnes dont nous nous occupons.A.É.: N’y a-t-il pas de calendrier précis en ce qui conc...
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Directrice générale des maisons de justice, Annie Devos livre un travail titanesque pour que les besoins des justiciables soient maintenus et étendus au-delà des transferts institutionnels.Alter Échos: Les maisons de justice «héritent» d’une situation difficile vu l’architecture institutionnelle et judiciaire de notre pays. Est-ce que cela remet en cause votre travail?Annie Devos: Depuis 2011, on est dans cette réforme de l’État et cela prendra encore du temps pour être à nouveau en situation stable. Nos missions sont assurées comme par le passé avec la même qualité. On travaille dans un nouvel environnement, avec d’autres habitudes, ce qui a demandé pas mal d’adaptations... D’une certaine façon, on dépend encore du fédéral pour valider l’exécution de certaines prestations. C’est vrai que c’est une machinerie plus complexe à gérer. Une chose est certaine, c’est qu’il y a un réel souci de la part de tous les acteurs de réussir cette réforme. Les enjeux sont importants, les mécanismes sont compliqués, on est dans du monitorage permanent pour suivre la situation, chose que nous n’avions pas auparavant. Du point de vue organisationnel, on doit arriver à stabiliser le cadre de travail, tout en s’occupant des citoyens qui nous sont confiés, avec une prise en charge qui a du sens pour les 35.000 personnes dont nous nous occupons.A.É.: N’y a-t-il pas de calendrier précis en ce qui conc...