SOS jeunes, au plus fort de la vague de froid, a tiré la sonnette d'alarme : des mineurs étrangers non accompagnés dormaient à la rue. Des places d'urgence ont puêtre trouvées. Cette crise permettra-t-elle de résoudre ce problème lancinant ? Rien n'est moins sûr.
Des mineurs étrangers non accompagnés (Mena) ont été contraints de dormir à la rue. C'est cette situation « inacceptable » qu'a vouludénoncer le service d'aide en milieu ouvert (AMO) SOS jeunes-Quartier libre1, lors d'une conférence de presse, le 7 février. L'AMO organise l'accueil temporaire, et enurgence, de Mena. Le service n'a que quatre lits à proposer. Au faîte de la vague de froid, ce sont près de vingt jeunes non accompagnés qui ont débarqué chezSOS jeunes. « Ils arrivent très abîmés, après avoir passé plusieurs nuits à la rue ou dans des squats », témoigne XavierBriké, le coordinateur pédagogique de l'AMO.
Les Mena, on le sait, sont des victimes de la crise de l'accueil des demandeurs d'asile. Depuis plusieurs années déjà, Fédasil n'organise plus l'accueil de ces mineurslorsqu'ils ne sont pas demandeurs d'asile. ...
Des Mena à la rue : des solutions naîtront-elles du froid ?
Des Mena à la rue pendant la vague de froid, ça faisait tache. On leur a donc trouvé des places d’urgence. Ce qui ne règle pas le problème de fond.

Cédric Vallet
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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