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Regard critique · Justice sociale

Santé

«Aider et soigner les personnes âgées, cela intéresse peu de monde»

Sur la centaine de centres de santé mentale pour adultes agréés en Wallonie, quatre ont développé une initiative service spécifique pour personnes âgées (ISPA).

©CC/Georgie Pauwels.jpg

Sur la centaine de centres de santé mentale pour adultes agréés en Wallonie, quatre ont développé une initiative spécifique pour personnes âgées (ISPA).
Le premier IPSA a démarré à Malmedy, il y a vingt ans, suivi ensuite par Namur et Louvain-la-Neuve en 2003. Celui de Herstal vient de se mettre en place. Ces services sont actifs pour l’ensemble de la province dans laquelle ils se situent. «Mais dans les faits, nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes, précise Françoise De Keyser, coordinatrice du centre ‘Samravi’ à Louvain-la-Neuve. Comme nous devons beaucoup nous déplacer, nous ne pouvons pas ‘couvrir’ les bouts de la province, Ittre ou les communes situées au-delà de Jodoigne». À Louvain-la-Neuve, Samravi n’est subsidié qu’à concurrence d’un temps plein partagé entre une coordinatrice et deux psychologues. À Malmedy aussi, le dispositif ne fonctionne qu’avec un équivalent temps plein partagé entre deux psychologues.
Au départ, ces dispositifs ont été conçus comme des expériences pilotes qui se sont pérennisées. Ils sont perçus comme performants mais les moyens budgétaires sont restés très limités. Pourtant la demande est importante. Elle émane souvent de la famille, du médecin traitant ou de la maison de repos. «Il est rare que la personne âgée fasse elle-même la démarche, constate Christine Gilson, psychologue à Louvain-la-Neuve. Nous avons affaire à une génératio...

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Sur la centaine de centres de santé mentale pour adultes agréés en Wallonie, quatre ont développé une initiative spécifique pour personnes âgées (ISPA).
Le premier IPSA a démarré à Malmedy, il y a vingt ans, suivi ensuite par Namur et Louvain-la-Neuve en 2003. Celui de Herstal vient de se mettre en place. Ces services sont actifs pour l’ensemble de la province dans laquelle ils se situent. «Mais dans les faits, nous ne pouvons pas répondre à toutes les demandes, précise Françoise De Keyser, coordinatrice du centre ‘Samravi’ à Louvain-la-Neuve. Comme nous devons beaucoup nous déplacer, nous ne pouvons pas ‘couvrir’ les bouts de la province, Ittre ou les communes situées au-delà de Jodoigne». À Louvain-la-Neuve, Samravi n’est subsidié qu’à concurrence d’un temps plein partagé entre une coordinatrice et deux psychologues. À Malmedy aussi, le dispositif ne fonctionne qu’avec un équivalent temps plein partagé entre deux psychologues.
Au départ, ces dispositifs ont été conçus comme des expériences pilotes qui se sont pérennisées. Ils sont perçus comme performants mais les moyens budgétaires sont restés très limités. Pourtant la demande est importante. Elle émane souvent de la famille, du médecin traitant ou de la maison de repos. «Il est rare que la personne âgée fasse elle-même la démarche, constate Christine Gilson, psychologue à Louvain-la-Neuve. Nous avons affaire à une génératio...

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Martine Vandemeulebroucke

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