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"16 Cellules de gestion centre-ville en Région wallonne"

09-04-2001 Alter Échos n° 95

Depuis 1998, l’Association du management de centre-ville (AMCV)1 soutient 16 villes wallonnes2 dans le cadre de la gestion de centre-ville (GCV). Chaque cellule de gestion de centre-ville estconstituée, en termes de pouvoir décisionnaire, pour moitié de partenaires privés et pour moitié de partenaires publics. Ces derniers sont, d’une part, la ville– majorité et opposition – et la Région. En termes de financement, dans les grandes villes (30.000 habitants ou plus), le privé intervient à hauteur de 30 % etle public à hauteur de 70 % (ville et Région). Dans les petites villes, la part du public peut atteindre 90 % et celle du privé 10 %, parce qu’il est souvent plus difficile detrouver dans ces entités des partenaires privés en suffisance. Pierre Francis, directeur exécutif de l’AMCV : « Les budgets des cellules de gestion de centre-ville varient entre16 et 20 millions par an en moyenne. Dans la mise en place de celles-ci, nous n’avons pas cherché de budgets, mais travaillé avec des budgets existants. De plus, il ne s’agit jamais desubventions directes, mais d’aides sous forme d’emplois : AR 258 (gestionnaires), ACS (secrétariat, marketing, etc.), PTP (stewards urbains et ouvriers urbains). Dans certaines villes, oncompte jusqu’à 20-25 emplois créés. À ceux-ci, il faut ajouter les engagements réalisés sur le terrain dans le cadre du plan Rosetta. »
Pierre Francis insiste encore sur l’importance de la pérennité de la structure des cellules de GCV 3 : « Le partenariat doit partir de la base et non pas être imposé par lehaut. Le gestionnaire se doit d’être neutre, il est un outil pour appliquer le plan d’actions décidé par le partenariat. L’erreur à ne pas commettre, c’est de se retrouveravec un partenariat faible, peu dynamique et qui confierait la résolution de tous les problèmes au gestionnaire… Soulignons, par ailleurs, que les gestionnaires de centre-villesont totalement autonomes par rapport à l’AMCV. Faire le centre-ville reste le rôle des acteurs locaux, ce n’est pas celui de la Région. »
La reconduction ou non du dispositif est décidée tous les deux ans au sein d’un intercabinet qui regroupe les ministres wallons Marie Arena (Emploi), José Daras(Mobilité), Michel Daerden (Logement) et Serge Kubla (Économie)4. Les aides à l’emploi, elles, dépendent uniquement du cabinet Arena.
1 Association neutre financée pour 27 % par des fonds publics et à 73 % par le privé. Rue Émile Tumelaire 93/3 à 6000 Charleroi, tél. : 071 70 24 22, fax :071 30 14 50, e-mail : amcv@skynet.be
2 Arlon, Braine-le-Comte, Charleroi, Châtelet, Dour, Florennes, Hannut, La Louvière, Liège, Mons, Mouscron, Namur, Quaregnon, Tournai, Verviers et Wavre.
3 Actuellement, il est question d’un projet de décret sur l’agent de développement local.
4 Les villes de Dour, Florennes, Hannut, Verviers et Wavre recrutent en ce moment des gestionnaires; néanmoins la cellule de GCV reste en place.

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