La Maison de l'adolescent a ouvert ses portes en avril dernier. Son premier objectif : proposer aux ados une prise en charge rapide et globale. L'ensemble des acteurs qui gravitent autour des jeunes y est convié pour se rencontrer et échanger.
Elle est née sans faire-part, au mois d'avril, dans la discrétion. La toute première Maison de l'adolescent1 du pays (inspiré d'un modèlefrançais), à Charleroi, a encore une odeur de peinture fraîche. Alberto Mulas, son directeur, insiste sur l'aspect innovant de ce projet, qui, en cas de succès, pourraitêtre transposé.
A la Mado (surnom de la Maison de l'adolescent), on parle de tout, sans tabou. De suicide, de sexualité, de relations conflictuelles avec les parents et de bien d'autres sujets. Un publicde 11 à 25 ans y est reçu quotidiennement. A Charleroi, il y a pléthore de services à destination des jeunes, alors pourquoi cette nouvelle initiative ? Alberto Mulasl'explique simplement : « Cela fait plus de quatre ans que le secteur réfléchit à la transversalité. Il faut coordonner et articuler, tout le monde le dit. Lessecteurs sont très spécialisés, alors il est difficile de rencontrer les problèmes des ados qui, par essence, sont multifactoriels. Nous ne sommes pas une couche deservices en plus, la Mado fait l'interface entre ce qui existe déjà. »
Aujourd'hui, une équipe d'assistants sociaux et d'éducateurs reçoit les jeunes et leur...
Petite enfance / Jeunesse
Une « maison pour ados » à Charleroi
A Charleroi, un tout nouveau service à destination des adolescents a ouvert ses portes dans la discrétion. Où l’on reparle de transversalité.
Cédric Vallet
29-10-2010
Alter Échos n° 304

Pexels, mar-newhall

Cédric Vallet
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