Une exploration en mots & en images au cœur de l’humain socia(b)l(e) dans les bistrots bruxellois.
Épisode 2: L’étoile de Vila Pouca
C’est rue du Fort que nous avons cette fois posé nos fesses, nos carnets, et ouvert grand nos yeux et nos oreilles pour explorer le microcosme de ce bar de quartier fort sympathique. En ce jeudi soir torride – le thermomètre affiche 27° à l’intérieur –, on ne peut pas dire que ça se bouscule au portillon. Qu’à cela ne tienne, l’atmosphère est détendue et nous sommes dans une proximité rare avec nos sujets d’observation. Ou plutôt nos compagnons d’un soir. Le décor tient dans un rectangle. Dedans, le zinc, les machines à sous, la banquette en skaï noir, le carrelage, le papier peint à imprimé, moitié tapisserie vieux rose, moitié imprimé papillon, le classique drapeau des Diables rouges, du crépi doré, des cadres avec photos des habitués, un ventilo et une petite plante fatiguée sur un guéridon.
Au niveau des humains-clients, ça se passe comment? Eh bien, c’est la testostérone qui règne.
Il y a:
Lionel, joyeux luron facétieux qui arbore en permanence un sourire qui lui fend le visage en deux, très précisément, et qui travaille dans le bâtiment. Pourquoi venir au café? «C’est les vacances alors je viens ici car je ne n’ai pas envie de rester seul chez moi.»
Ricardo, Portugais avenant au visage buriné. Il travaille plutôt au langage corporel et ...
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Une exploration en mots & en images au cœur de l’humain socia(b)l(e) dans les bistrots bruxellois.
Épisode 2: L’étoile de Vila Pouca
C’est rue du Fort que nous avons cette fois posé nos fesses, nos carnets, et ouvert grand nos yeux et nos oreilles pour explorer le microcosme de ce bar de quartier fort sympathique. En ce jeudi soir torride – le thermomètre affiche 27° à l’intérieur –, on ne peut pas dire que ça se bouscule au portillon. Qu’à cela ne tienne, l’atmosphère est détendue et nous sommes dans une proximité rare avec nos sujets d’observation. Ou plutôt nos compagnons d’un soir. Le décor tient dans un rectangle. Dedans, le zinc, les machines à sous, la banquette en skaï noir, le carrelage, le papier peint à imprimé, moitié tapisserie vieux rose, moitié imprimé papillon, le classique drapeau des Diables rouges, du crépi doré, des cadres avec photos des habitués, un ventilo et une petite plante fatiguée sur un guéridon.
Au niveau des humains-clients, ça se passe comment? Eh bien, c’est la testostérone qui règne.
Il y a:
Lionel, joyeux luron facétieux qui arbore en permanence un sourire qui lui fend le visage en deux, très précisément, et qui travaille dans le bâtiment. Pourquoi venir au café? «C’est les vacances alors je viens ici car je ne n’ai pas envie de rester seul chez moi.»
Ricardo, Portugais avenant au visage buriné. Il travaille plutôt au langage corporel et ...