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Regard critique · Justice sociale

Non-marchand et ETA comptent leurs millions perdus

Le non-marchand et les ETA ne bénéficieront pas des réductions structurelles de cotisations sociales. Le secteur se crispe et certaines de ses composantes se renvoient gentiment la balle.

Le non-marchand et les ETA ne bénéficieront pas des réductions structurelles de cotisations sociales. Le secteur se crispe et certaines de ses composantes se renvoient gentiment la balle.
Le secteur du non-marchand et des entreprises de travail adaptées n'est pas content. Dans le cadre des discussions sur l'accord interprofessionnel, le gouvernement a en effet décidé, sur proposition du « groupe des 10 », d'attribuer le budget de 370 millions d'euros destiné aux réductions structurelles de cotisations sociales uniquement aux entreprises marchandes. Ce qui a fait bondir l'Unisoc1, l’organisation patronale fédérale des secteurs à profit social en Belgique. « Nous avons essayé de trouver une solution concertée avec la FEB2 [NDLR la Fédération des entreprises belges], mais cela n'a pas été possible », y regrette-t-on. Le secteur du non-marchand et des ETA reproche en effet à la FEB d'être à l'origine, au sein du groupe des 10, de la décision tant décriée. Avec une justification simple : il fallait aider le marchand à affronter la concurrence venue de l'étranger.
« Le groupe des 10 »

Le « Groupe des 10 » compte en réalité onze membres. Pour les syndicats, il comprend ainsi deux membres issus de la FGTB, deux de la CSC et un de la CGSLB. On compte également trois membres de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique), un de l'Unizo (Union des entrepreneurs indépendants de Flandr...

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Le non-marchand et les ETA ne bénéficieront pas des réductions structurelles de cotisations sociales. Le secteur se crispe et certaines de ses composantes se renvoient gentiment la balle.
Le secteur du non-marchand et des entreprises de travail adaptées n'est pas content. Dans le cadre des discussions sur l'accord interprofessionnel, le gouvernement a en effet décidé, sur proposition du « groupe des 10 », d'attribuer le budget de 370 millions d'euros destiné aux réductions structurelles de cotisations sociales uniquement aux entreprises marchandes. Ce qui a fait bondir l'Unisoc1, l’organisation patronale fédérale des secteurs à profit social en Belgique. « Nous avons essayé de trouver une solution concertée avec la FEB2 [NDLR la Fédération des entreprises belges], mais cela n'a pas été possible », y regrette-t-on. Le secteur du non-marchand et des ETA reproche en effet à la FEB d'être à l'origine, au sein du groupe des 10, de la décision tant décriée. Avec une justification simple : il fallait aider le marchand à affronter la concurrence venue de l'étranger.
« Le groupe des 10 »

Le « Groupe des 10 » compte en réalité onze membres. Pour les syndicats, il comprend ainsi deux membres issus de la FGTB, deux de la CSC et un de la CGSLB. On compte également trois membres de la FEB (Fédération des entreprises de Belgique), un de l'Unizo (Union des entrepreneurs indépendants de Flandr...

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Julien Winkel

Julien Winkel

Journaliste

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