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Mil et Slow Food

Quand la mal-bouffe mondialisée écrase les traditions culinaires locales, Saly Wade, et sa Compagnie du bien manger, cuisine pour réconcilier l’identité, la gastronomie et la santé.

16-12-2012 Alter Échos n° 351

Quand la mal-bouffe mondialisée écrase les traditions culinaires locales, Saly Wade, et sa Compagnie du bien manger, cuisine pour réconcilier l’identité, la gastronomie et la santé.
On ne peut faire 500 mètres à Dakar sans tomber sur l’une de ces affiches pour les bouillons en cube. « Tem, tem et ton mari t’aime », promet la publicité aguicheuse.
L'urbanisation en Afrique a bouleversé les modes de vie en profondeur. Entre sédentarisation et fascination pour les produits occidentaux, la sous-alimentation côtoie désormais l’obésité. Avec toutes les maladies qui s’ensuivent. « Avant l’abondance, on vénérait la nourriture. Manger c’est aller vers la vie. Mais aujourd’hui, manger provoque la maladie. Les gens ont peur à chaque bouchée. On les a culpabilisés, ils sont terrorisés », s’alarme Saly Wade, prix entreprenariat Harubuntu 2012 ! Qui souligne au passage l’importance de la dimension culturelle dans l'alimentation : « Aujourd’hui, il y a des gens qui meurent de faim à côté de quelque chose de comestible, parce que ce n’est pas ce qu’ils ont appris à manger, ce qu’ils ont appris à aimer, ce que leurs grands-parents mangeaient. »
Géographe enseignante et chercheuse à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar, c’est après avoir vécu elle-même des problèmes de santé qu’elle est passée derrière les marmites. Autour d’elle, Saly a rassemblé une équipe composée aussi bien d’un chef cuisin...

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Quand la mal-bouffe mondialisée écrase les traditions culinaires locales, Saly Wade, et sa Compagnie du bien manger, cuisine pour réconcilier l’identité, la gastronomie et la santé.
On ne peut faire 500 mètres à Dakar sans tomber sur l’une de ces affiches pour les bouillons en cube. « Tem, tem et ton mari t’aime », promet la publicité aguicheuse.
L'urbanisation en Afrique a bouleversé les modes de vie en profondeur. Entre sédentarisation et fascination pour les produits occidentaux, la sous-alimentation côtoie désormais l’obésité. Avec toutes les maladies qui s’ensuivent. « Avant l’abondance, on vénérait la nourriture. Manger c’est aller vers la vie. Mais aujourd’hui, manger provoque la maladie. Les gens ont peur à chaque bouchée. On les a culpabilisés, ils sont terrorisés », s’alarme Saly Wade, prix entreprenariat Harubuntu 2012 ! Qui souligne au passage l’importance de la dimension culturelle dans l'alimentation : « Aujourd’hui, il y a des gens qui meurent de faim à côté de quelque chose de comestible, parce que ce n’est pas ce qu’ils ont appris à manger, ce qu’ils ont appris à aimer, ce que leurs grands-parents mangeaient. »
Géographe enseignante et chercheuse à l’Université Cheik Anta Diop de Dakar, c’est après avoir vécu elle-même des problèmes de santé qu’elle est passée derrière les marmites. Autour d’elle, Saly a rassemblé une équipe composée aussi bien d’un chef cuisin...

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