Elle ressemble à une ardoise magique rouge «Télécran», du nom de ce jouet culte permettant aux enfants de dessiner sur une surface sablée, à l’aide de deux petites roulettes blanches. Pourtant, la tablette «Hyperbraille» n’a rien d’un jouet. Coûtant 30.000 euros pièce, elle est rarissime. Assis à un mètre d’elle, Bruno finit son sandwich à l’américain. Avant d’évoquer «Hyperbraille»: «Celle-là, j’aurais quand même bien voulu la voir.»
Non-voyant depuis un accident en 2012, Bruno ne peut effectivement pas voir la tablette. Par contre, il peut la toucher. Cet outil permet d’imprimer en relief tout ce qui apparaît à l’écran d’un ordinateur. Pratique quand on est malvoyant ou non-voyant et que l’on souhaite vérifier la mise en page d’un site Internet. Bruno, comme quatre autres de ses partenaires présents ce jour-là dans la pièce, participe à une formation de deux ans en codage organisée par Eqla – ex-Œuvre nationale des aveugles – en collaboration avec Bruxelles Formation et BeCentral, le «Campus de transformation numérique» situé à Bruxelles. Une formation réservée uniquement aux malvoyants ou aux non-voyants. Une première du genre en Belgique, si l’on en croît Harielle Dehuy, chargée de projet nouvelles technologies à l’Eqla. «Moi-même je ne savais pas jusqu’il y a peu qu’il pouvait y avoir des codeurs et des codeuses malvoyants ou non voyants. Jusqu’à ce que je découvre que cel...
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Elle ressemble à une ardoise magique rouge «Télécran», du nom de ce jouet culte permettant aux enfants de dessiner sur une surface sablée, à l’aide de deux petites roulettes blanches. Pourtant, la tablette «Hyperbraille» n’a rien d’un jouet. Coûtant 30.000 euros pièce, elle est rarissime. Assis à un mètre d’elle, Bruno finit son sandwich à l’américain. Avant d’évoquer «Hyperbraille»: «Celle-là, j’aurais quand même bien voulu la voir.»
Non-voyant depuis un accident en 2012, Bruno ne peut effectivement pas voir la tablette. Par contre, il peut la toucher. Cet outil permet d’imprimer en relief tout ce qui apparaît à l’écran d’un ordinateur. Pratique quand on est malvoyant ou non-voyant et que l’on souhaite vérifier la mise en page d’un site Internet. Bruno, comme quatre autres de ses partenaires présents ce jour-là dans la pièce, participe à une formation de deux ans en codage organisée par Eqla – ex-Œuvre nationale des aveugles – en collaboration avec Bruxelles Formation et BeCentral, le «Campus de transformation numérique» situé à Bruxelles. Une formation réservée uniquement aux malvoyants ou aux non-voyants. Une première du genre en Belgique, si l’on en croît Harielle Dehuy, chargée de projet nouvelles technologies à l’Eqla. «Moi-même je ne savais pas jusqu’il y a peu qu’il pouvait y avoir des codeurs et des codeuses malvoyants ou non voyants. Jusqu’à ce que je découvre que cel...