Les travailleurs médico-sociaux de l'ONE font un métier difficile. Il leur arrive de souffrir face aux graves négligences que subissent certains enfants. Lesréférents maltraitance sont là pour les aider.
Pas évident de garder la distance émotionnelle adéquate face à un enfant en danger, ou risquant d'être maltraité. La possibilité d'êtrehappé par ses propres émotions n'est pas négligeable. Chaque jour, les travailleurs médico-sociaux (TMS) de l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE)1doivent faire avec leur propre ressenti face à ces situations difficiles, où les dysfonctionnements familiaux peuvent menacer le tout jeune enfant venu au monde. Face à lavulnérabilité des familles, le travailleur médico-social peut se sentir lui-même vulnérable. Son travail peut en pâtir. Et dans certains cas, le sentimentd'impuissance peut conduire au fameux « Burnout ». Afin de ne pas laisser ces professionnels de l'aide seuls face à leurs difficultés, l'ONE a mis en place, il y adix ans, une nouvelle fonction, celle de « référent maltraitance ».
L'angoisse et le découragement
Revenons-en aux TMS. L'objectif général ...
Les travailleurs de l'enfance ne sont pas seuls
La souffrance au travail existe à l’ONE. Les référents maltraitance sont là pour accompagner les travailleurs.
Cédric Vallet
13-11-2012
Alter Échos n° 348
Cédric Vallet
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web.
Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus,
notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité,
et pour répondre à notre mission d'éducation permanente.
Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous !
Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)
Sur le même sujet
-
Enquête
Emploi et discrimination: le handicap en tête
-
Emploi/formation
La semaine de 32 heures: le bonheur du temps retrouvé
-
Rond-point Schuman
Présidence de l’UE: la Belgique a évité le pire
-
Le chiffre
«Le multilinguisme n’est pas seulement une norme, c’est une nécessité»
Les plus consultés
- La semaine de 32 heures: le bonheur du temps retrouvé
- Emploi et discrimination: le handicap en tête
- Dans les placards du gouvernement, les astreintes
- En Bosnie, quel horizon pour la génération d’après-guerre?
- Dents fragilisées cherchent dentistes conventionnés
- Loi quotas: où sont les failles?
- Des espèces en voie de disparition