Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Social

Les Pays-Bas négligent la traite des êtres humains

CoMensha, qui coordonne l’information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas, tire la sonnette d’alarme.

12-10-2012 Alter Échos n° 347

CoMensha est une fondation de droit privé néerlandais. Cette institution joue un rôle de coordination et d'information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas. Aujourd'hui, elle tire la sonnette d'alarme.
Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
En conséquence de l'absence d'une politique structurelle de la prévention, du signalement et de l'accompagnement des victimes, les points de contact sont nettement insuffisants : 70 pour l'ensemble du pays. Mais ils étaient 50 en 2010 !
La police judiciaire, principal partenaire
Parmi ces contacts, la police judiciaire reste le principal canal de signalement avec 73 % des cas. Les 27 % restant se partagent entre la police des étrangers (3 %) la gendarmerie (2 %), l'inspection du travail (2 %) et les institutions sociales (20 %). « Cela t...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

CoMensha est une fondation de droit privé néerlandais. Cette institution joue un rôle de coordination et d'information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas. Aujourd'hui, elle tire la sonnette d'alarme.
Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
En conséquence de l'absence d'une politique structurelle de la prévention, du signalement et de l'accompagnement des victimes, les points de contact sont nettement insuffisants : 70 pour l'ensemble du pays. Mais ils étaient 50 en 2010 !
La police judiciaire, principal partenaire
Parmi ces contacts, la police judiciaire reste le principal canal de signalement avec 73 % des cas. Les 27 % restant se partagent entre la police des étrangers (3 %) la gendarmerie (2 %), l'inspection du travail (2 %) et les institutions sociales (20 %). « Cela t...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

CoMensha est une fondation de droit privé néerlandais. Cette institution joue un rôle de coordination et d'information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas. Aujourd'hui, elle tire la sonnette d'alarme.
Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
En conséquence de l'absence d'une politique structurelle de la prévention, du signalement et de l'accompagnement des victimes, les points de contact sont nettement insuffisants : 70 pour l'ensemble du pays. Mais ils étaient 50 en 2010 !
La police judiciaire, principal partenaire
Parmi ces contacts, la police judiciaire reste le principal canal de signalement avec 73 % des cas. Les 27 % restant se partagent entre la police des étrangers (3 %) la gendarmerie (2 %), l'inspection du travail (2 %) et les institutions sociales (20 %). « Cela t...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Sandrine Warsztacki

Sandrine Warsztacki

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)