CoMensha est une fondation de droit privé néerlandais. Cette institution joue un rôle de coordination et d'information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas. Aujourd'hui, elle tire la sonnette d'alarme.
Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
En conséquence de l'absence d'une politique structurelle de la prévention, du signalement et de l'accompagnement des victimes, les points de contact sont nettement insuffisants : 70 pour l'ensemble du pays. Mais ils étaient 50 en 2010 !
La police judiciaire, principal partenaire
Parmi ces contacts, la police judiciaire reste le principal canal de signalement avec 73 % des cas. Les 27 % restant se partagent entre la police des étrangers (3 %) la gendarmerie (2 %), l'inspection du travail (2 %) et les institutions sociales (20 %). « Cela t...
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CoMensha est une fondation de droit privé néerlandais. Cette institution joue un rôle de coordination et d'information dans le secteur des victimes de la traite des êtres humains aux Pays-Bas. Aujourd'hui, elle tire la sonnette d'alarme.
Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
En conséquence de l'absence d'une politique structurelle de la prévention, du signalement et de l'accompagnement des victimes, les points de contact sont nettement insuffisants : 70 pour l'ensemble du pays. Mais ils étaient 50 en 2010 !
La police judiciaire, principal partenaire
Parmi ces contacts, la police judiciaire reste le principal canal de signalement avec 73 % des cas. Les 27 % restant se partagent entre la police des étrangers (3 %) la gendarmerie (2 %), l'inspection du travail (2 %) et les institutions sociales (20 %). « Cela t...
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Selon CoMensha1, le nombre de victimes (possibles) de la traite des êtres humains a augmenté de 23 % en un an, passant de 993 en 2010 à 1222 en 2011. Si d'après la fondation privée en charge cette matière, cette augmentation résulte partiellement d'un meilleur travail d'identification, elle formule néanmoins trois souhaits pour l'avenir : • l'établissement d'une politique et d'un financement structurel de l'accueil et de l'accompagnement des victimes de la traite des êtres humains ;• un accroissement des points de contact ;• une attention accrue envers l'exploitation des travailleurs.
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