Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Social

Les CPAS refusent la prime au contrôle

Les CPAS ne veulent pas de la prime à la lutte contre la fraude sociale proposée par Maggie de Block.

La secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block, veut mettre en place un système d'incitant financier pour encourager les CPAS dans leur lutte contre la fraude sociale. Non merci, lui répondent ceux-ci en chœur !

Quand les pouvoirs publics évoquent un bonus sur les subsides, c'est généralement le genre de proposition qui ne se refuse guère. Sauf quand l'argent en question est destiné à encourager le contrôle de leur public cible ! Dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale, la secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block (Open VLD), et le SPP intégration sociale ont fait une offre aux CPAS. Lorsque ceux-ci récupèrent des revenus d'intégration perçus de façon indue par leurs bénéficiaires, ils pourraient profiter d'une forme de ristourne de 10 % sur les subsides ainsi économisés pour le fédéral.
Du nord au sud du pays, les fédérations de CPAS ont décliné la proposition de façon unanime. Sur le plan strictement technique, il est peu probable que ce retour financier soit significatif, observe Bernard Antoine. Le directeur de la Fédération des CPAS de l'Union des Villes et Communes de Wallonie1 souligne que les honoraires d'avocats et autres frais qui doivent parfois être engagés pour récupérer les indus sont fréquemment supérieurs aux sommes à recouvrer. Mais c'est surtout la dimension symbolique de la mesure qui choque. « La prime pourrait êtr...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

La secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block, veut mettre en place un système d'incitant financier pour encourager les CPAS dans leur lutte contre la fraude sociale. Non merci, lui répondent ceux-ci en chœur !

Quand les pouvoirs publics évoquent un bonus sur les subsides, c'est généralement le genre de proposition qui ne se refuse guère. Sauf quand l'argent en question est destiné à encourager le contrôle de leur public cible ! Dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale, la secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block (Open VLD), et le SPP intégration sociale ont fait une offre aux CPAS. Lorsque ceux-ci récupèrent des revenus d'intégration perçus de façon indue par leurs bénéficiaires, ils pourraient profiter d'une forme de ristourne de 10 % sur les subsides ainsi économisés pour le fédéral.
Du nord au sud du pays, les fédérations de CPAS ont décliné la proposition de façon unanime. Sur le plan strictement technique, il est peu probable que ce retour financier soit significatif, observe Bernard Antoine. Le directeur de la Fédération des CPAS de l'Union des Villes et Communes de Wallonie1 souligne que les honoraires d'avocats et autres frais qui doivent parfois être engagés pour récupérer les indus sont fréquemment supérieurs aux sommes à recouvrer. Mais c'est surtout la dimension symbolique de la mesure qui choque. « La prime pourrait êtr...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

En savoir plus

La secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block, veut mettre en place un système d'incitant financier pour encourager les CPAS dans leur lutte contre la fraude sociale. Non merci, lui répondent ceux-ci en chœur !

Quand les pouvoirs publics évoquent un bonus sur les subsides, c'est généralement le genre de proposition qui ne se refuse guère. Sauf quand l'argent en question est destiné à encourager le contrôle de leur public cible ! Dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale, la secrétaire d'Etat à l'intégration sociale, Maggie de Block (Open VLD), et le SPP intégration sociale ont fait une offre aux CPAS. Lorsque ceux-ci récupèrent des revenus d'intégration perçus de façon indue par leurs bénéficiaires, ils pourraient profiter d'une forme de ristourne de 10 % sur les subsides ainsi économisés pour le fédéral.
Du nord au sud du pays, les fédérations de CPAS ont décliné la proposition de façon unanime. Sur le plan strictement technique, il est peu probable que ce retour financier soit significatif, observe Bernard Antoine. Le directeur de la Fédération des CPAS de l'Union des Villes et Communes de Wallonie1 souligne que les honoraires d'avocats et autres frais qui doivent parfois être engagés pour récupérer les indus sont fréquemment supérieurs aux sommes à recouvrer. Mais c'est surtout la dimension symbolique de la mesure qui choque. « La prime pourrait êtr...

La suite de cet article est réservé à nos abonnés

Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne

Déjà abonné ?

Sandrine Warsztacki

Sandrine Warsztacki

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)