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Regard critique · Justice sociale

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« La DRISU évalue le volet social des Contrats de quartier »

15-02-1999 Alter Échos n° 46

La DRISU 1 dresse un bilan des mesures relatives au volet social des six premiers contrats de quartiers lancés par la Région bruxelloise. Pour rappel, 70 millions, soit 3% du budgetglobal, ont été employés à cet effet.
Les réalisations sont évaluées au regard des trois objectifs prévus.
> L’implication des habitants : pour diffuser l’information sur le programme et la promotion des primes à la rénovation, les communes ont eu surtout recours aux toutes-boîtes,gazettes de quartier ou lettres personnalisées. Les expositions réalisées à Ixelles et Forest ont eu «un franc succès». A noter également, lespermanences d’informations : Antenne sociale à Bruxelles-Ville, Centre d’infos à Ixelles et Une Maison en plus à Forest.
> En ce qui concerne «élaboration et suivi des programmes», il faut constater que les habitants n’ont pas été sollicités. Au cours de l’exécution,mis à part Forest, l’implication s’est limitée à une information détaillée. De manière générale, les habitants sont peu consultés parles Commissions Locales de Développement Intégré prévues à cet effet.
> La promotion de l’habitabilité du quartier : «l’accompagnement social au (re)logement» s’est traduit surtout à Ixelles, où 60 familles ont étédéménagées et relogées (dans le même quartier), à l’occasion de la rénovation d’un bloc d’habitations occupées. A cela s’ajoute lacréation d’une agence immobilière sociale (AIS) à Bruxelles-Ville.
> Au niveau des «équipements locaux», une maison de quartier a été créée à Forest, une antenne sociale de CPAS à Bruxelles-Ville et uncentre d’information communal à Ixelles.
> Pour l’aspect «prévention et sécurité», les communes n’ont procédé à aucun engagement, puisque d’autres dispositifs y répondaientdéjà à suffisance (contrats de sécurité, contrats de noyaux commerciaux). Forest a néanmoins mis en place un groupe de travail (habitants,commerçants, jeunes, entreprises, police, gendarmerie, travailleurs sociaux, élus locaux) consacré à la question de l’insécurité.
n la revitalisation socio-économique : sur le plan de «l’insertion socio-professionnelle», «la clause sociale» n’a été inclue dans aucun programmecommunal, étant donné le cadre légal trop complexe. Par contre, «la clause de sous-traitance» – mesure similaire pour des chantiers de moindre envergure – aété appliquée à Forest. Cette expérience d’embauche et de formation de 27 jeunes du quartier a permis le repavage de 6000 m2 de trottoirs, dans le cadre de l’«Opération Pavage». En matière de «création d’emplois de proximité», la Régie de quartier de Bruxelles-Ville a eu un impact sur l’emploi oula réinsertion de 23 personnes. Enfin, en ce qui concerne les «guichets d’économie locale», ils ont été mis en œuvre dans les deux contrats de quartierrepris dans le programme européen URBAN (Annessens-Fontainas et Parvis Saint-Jean-Baptiste).
1. Délégation régionale interministérielle aux solidarités urbaines, rue Marché aux Poulets 7 à 1000 Bruxelles, tél. : 02/505 14 96, fax :02/505 14 07.

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