Il existe un grand nombre de jeunes de 18 à 25 ans qui se trouvent dans une situation de rupture par rapport à l’école. Leur parcours s’interrompt à l’entrée desétudes supérieures ou au cours des premières années, souvent du fait d’autres ruptures, familiales en particulier. Une série d’obstacles réglementaires(CPAS, ONEm, etc.) viennent compliquer l’éventuelle reprise d’études.
Une jeune asbl, L’envol 1, est en train de se créer pour défendre le droit à reprendre des études, le droit à choisir ses études, le droit à uneseconde chance. Partant du constat qu’il n’existe rien de structuré pour offrir à ces jeunes un soutien adéquat, L’envol travaille depuis peu à la mise au point deméthodologies d’accompagnement appropriées à de telles situations.
Actuellement, première étape de sa démarche, cette asbl rassemble des jeunes pour travailler avec eux sur leur récit de vie et préciser les modalités de safuture action.
Dès que les demandes de subventions introduites jusqu’à ce jour aboutiront, un personnel qualifié pourra être engagé pour entamer une recherche-action,démarrer la phase-pilote du projet (travail systématique avec des groupes de 10 jeunes), et lancer une campagne d’information. A terme, L’envol devrait se présenter comme unservice qui propose à la fois un accompagnement spécifique et un appui logistique et documentaire aux jeunes en recherche de reprise d’études. L’envol mise sur un largepartenariat, allant des différents centres d’information sur les études aux CPAS en passant par des Hautes écoles, des écoles de promotion sociale et des organismesproposant des séjours de travail bénévole à l’étranger.
Cet aspect est important dans la mesure où L’envol projette de travailler en amont des problématiques individuelles auxquelles il veut s’attaquer : c’est-à-dire dans des«lieux d’exclusion» comme les écoles et les CPAS.
1 L’envol, Claire Colette, rue Muzet 36 à 5000 Namur, tél. : 0476/349 283.
Archives
« L’envol : pour un accompagnement approprié dans la reprise d’études »
Alter Échos
25-05-1999
Alter Échos n° 53
Alter Échos
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