De la régionalisation du bail à l’indexation des loyers, en passant par la crise du logement social, Céline Fremault dresse les différents grands défis qui attendent la ministre bruxelloise du Logement. (Le logement, qui est aussi au cœur de sa politique sociale. Lire: «Fremault: 'L'accueil d'urgence ne résout pas le problème du sans-abrisme'»).
Alter Échos: Céline Fremault, certains vous demandent de saisir l’opportunité que représente la régionalisation du bail, dans le cadre de la sixième réforme de l’État, pour généraliser le gel de l’indexation des loyers à toute la région bruxelloise. Êtes-vous favorable à cette demande?
Céline Fremault: Avant toute chose, il faut saisir l’opportunité qu’est la régionalisation du bail parce que toute une série de choses devront être remises à plat par rapport à la législation actuelle. Avec de nouveaux droits et de devoirs à préciser à l’égard des propriétaires comme des locataires, afin d’éviter de filer systématiquement en justice de paix comme c’est le cas aujourd’hui. Pour le moment, on en est encore aux premiers pas. Évidemment, il faudra prendre en compte la situation de grande paupérisation de la région bruxelloise. La question du logement étudiant est, selon moi, un autre point fondamental dans cette réflexion, mais il faudra tenir compte aussi des nouvelles formes de colocation, en veillant à favoriser la mixité intergénérationn...