Avez-vous déjà entendu parler des files interminables de chômeurs devant les antennes des différents syndicats? Il faut parfois attendre trois à quatre heures avant d’être servi et conseillé. Alter Échos s’est rendu sur place.
Jeudi, 7 h 20 du mat’. Alter Échos arrive devant l’antenne d’un syndicat du boulevard Barthelemy à Bruxelles. Pas un chat. On nous avait pourtant informé que les gens commençaient la file à 7 h. Bon, il est sans doute trop tôt. Après tout, les bureaux n’ouvrent qu’à 8 h 45.
7 h 25, Lucef1 entre en scène. Il nous aborde: «Excusez-moi, vous faites la file, vous êtes les premiers? D’habitude, à cette heure-ci, il y a déjà du monde jusqu’au bout de la rue!» 7 h 27, Luy lui succède: «Aujourd’hui, je viens plus tôt car lundi dernier, je suis arrivé à 8 h 20. Quand le syndicat a ouvert ses portes, à 8 h 45, j’ai fait la queue, je suis arrivé aux guichets vers 10 h, puis ils m’ont renvoyé. La CSC avait déjà une cinquantaine de chercheurs d’emploi à servir, et puisqu’elle ferme à 12 h, et elle n’avait plus le temps pour moi.» Lucef réagit: «Moi ça fait quatre fois qu’ils me font le coup! J’arrive avant 8 h, il y a 30 ou 40 personnes devant moi, j’attends 8 h 45, je fais encore la file avant d’arriver à l’accueil vers 11 h 15, et là ils me disent de revenir un autre jour car ils n’ont plus de tickets!»
7 h 36 du matin. «Bonjour, qui est la dernière personne de la f...
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Avez-vous déjà entendu parler des files interminables de chômeurs devant les antennes des différents syndicats? Il faut parfois attendre trois à quatre heures avant d’être servi et conseillé. Alter Échos s’est rendu sur place.
Jeudi, 7 h 20 du mat’. Alter Échos arrive devant l’antenne d’un syndicat du boulevard Barthelemy à Bruxelles. Pas un chat. On nous avait pourtant informé que les gens commençaient la file à 7 h. Bon, il est sans doute trop tôt. Après tout, les bureaux n’ouvrent qu’à 8 h 45.
7 h 25, Lucef1 entre en scène. Il nous aborde: «Excusez-moi, vous faites la file, vous êtes les premiers? D’habitude, à cette heure-ci, il y a déjà du monde jusqu’au bout de la rue!» 7 h 27, Luy lui succède: «Aujourd’hui, je viens plus tôt car lundi dernier, je suis arrivé à 8 h 20. Quand le syndicat a ouvert ses portes, à 8 h 45, j’ai fait la queue, je suis arrivé aux guichets vers 10 h, puis ils m’ont renvoyé. La CSC avait déjà une cinquantaine de chercheurs d’emploi à servir, et puisqu’elle ferme à 12 h, et elle n’avait plus le temps pour moi.» Lucef réagit: «Moi ça fait quatre fois qu’ils me font le coup! J’arrive avant 8 h, il y a 30 ou 40 personnes devant moi, j’attends 8 h 45, je fais encore la file avant d’arriver à l’accueil vers 11 h 15, et là ils me disent de revenir un autre jour car ils n’ont plus de tickets!»
7 h 36 du matin. «Bonjour, qui est la dernière personne de la f...