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Cinq groupes de travail pour les états généraux des familles

Les états généraux des familles, au programme de la déclaration gouvernementale et confiés à la secrétaire d’État Isabelle Simonis1,entrent en phase de travail. Cinq groupes ont été constitués ; des pistes de travail et de recherches sont proposées pour chacun d’eux ; un calendrier de rencontresest fixé ; et la communication autour de l’événement s’intensifie. Un logo a été mis au point pour l’occasion « pour marquer notre travail,l’identifier », un site internet est en construction.

27-07-2005 Alter Échos n° 154

Les états généraux des familles, au programme de la déclaration gouvernementale et confiés à la secrétaire d’État Isabelle Simonis1,entrent en phase de travail. Cinq groupes ont été constitués ; des pistes de travail et de recherches sont proposées pour chacun d’eux ; un calendrier de rencontresest fixé ; et la communication autour de l’événement s’intensifie. Un logo a été mis au point pour l’occasion « pour marquer notre travail,l’identifier », un site internet est en construction.

Groupes de travail aux équilibres subtils

Les groupes de travail chargés chacun d’aborder un aspect de la thématique « famille », ont comme objectifs « d’identifier les problématiques» et d’« imaginer des solutions ». Leurs compositions relèvent apparemment d’un savant équilibre. Impression que confirme Valérie Laplanche, membredu cabinet d’Isabelle Simonis. La représentation des différentes orientations politiques, des tendances philosophiques et religieuses, des communautés linguistiques aguidé la constitution pour tenter de réunir « l’essentiel des acteurs concernés par les questions traitées », comme l’annonçait lasecrétaire d’État. Organisations représentatives des travailleurs et des employeurs, des familles, des associations féminines… ainsi que des experts ontété associés aux ministres et représentants des services publics fédéraux. Valérie Laplanche insiste cependant sur la volonté d’ouverturedes discussions. Elle détaille les autres possibles en termes de participation. Les personnes qui bénéficient d’une expertise mais ne sont pas intégrées dansles groupes de travail pourront être associées aux travaux, en fournissant leurs productions, ou être invitées de manière ponctuelle à éclairer lesgroupes sur l’un ou l’autre aspect. D’autre part, elle assure de l’intégration, de la prise en compte des interpellations écrites, téléphoniques oudans le futur via le site internet de toutes les personnes intéressées.

Définition des sujets ou notes d’intention

Vie professionnelle, sécurité sociale, justice, fiscalité, parentalité sont autant de termes mis en duo avec les familles. Pour chaque groupe, une sorte demémorandum a été rédigé à partir du secrétariat d’État, dans un souci de « centralisation », pour un meilleur assemblage.Détaillons l’exemple du sujet : « Articulation entre vie familiale et vie professionnelle ». Le groupe sera copiloté par la secrétaire d’Étatà l’Organisation du travail et au Bien-être au travail, Kathleen Van Brempt. Quant au contenu des réflexions, quatre problèmes concrets ont étéidentifiés d’entrée : les contraintes horaires et la « pression » du travail comme source de fatigue psychique ; les questions de flexibilité horaire ; lesdispositions telles que le congé parental ou le crédit-temps ; les possibilités pour les travailleurs de s’occuper de parents âgés. Les rencontres autour deces quatre thématiques qualifiées de « goulets d’étranglement » devraient également servir à la secrétaire d’État pour baliserses réalisations au cours de la législature. Interrogé sur l’aspect précis et fortement balisé des notes en introduction au travail des groupes, le cabinet dela secrétaire d’État Isabelle Simonis fait remarquer que le but de ces états généraux n’est pas d’arriver à un accord convenu entre lesmembres des groupes, à l’unanimité. Ce sont des propositions qui sont attendues.

L’association de tout un gouvernement

Parmi les cinq groupes, quatre sont coprésidés par des ministres fédéraux. Douze ministres constituent avec treize autres experts ou représentantsd’associations « généralistes » comme la Ligue des familles ou le Gezinsbond, le comité de pilotage des états généraux. Ils assureront lasupervision des travaux. La participation massive des représentants du gouvernement fédéral est expliquée au cabinet par la correspondance entre les thématiques etleurs compétences ministérielles ; quant à leur inscription dans les groupes de travail elle est justifiée par l’expertise dont les ministres disposent dans lesmesures déjà existantes. Pour le cinquième groupe, services aux familles et soutien à la parentalité, la situation est un peu plus complexe. La matièrecorrespond à des compétences partagées entre les Communautés et les Régions. Le schéma adopté pour les autres ne pouvait être de mise. Ainsi, laprésidence sera confiée à E. Desmet, président de la Ligue des familles. Le groupe associera huit ministres régionaux ou communautaires. Du fait de cetteconfiguration et de la diversité des terrains, le groupe n’aura pas vocation d’entrer dans le détail, annonce-t-on d’emblée.

1. Cabinet, avenue des Arts, 7 à 1210 Bruxelles, tél. : 02 220 20 11, site : http://www.isabellesimonis.be.

Catherine Daloze

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