La ministre Maggie De Block veut faire passer au forceps un projet de loi abasourdissant. Il s’agit notamment d’organiser un travail dit associatif, qui échapperait à toute cotisation sociale comme à tout impôt. Cette possibilité serait offerte à toute une série de catégories de personnes; les travailleurs à 4/5 temps, les indépendants à titre principal, les fonctionnaires, les pensionnés, les jeunes en service civil; elle pourrait être activée dans pas moins de 17 catégories différentes d’activités. Ce «travail associatif» pourrait donner lieu à un revenu de 6.000 euros par an. Ce projet réussit le prodige de susciter l’opposition de tous (syndicats, Fédération des entreprises de Belgique, Union des Classes moyennes, associations...); il a été néanmoins voté majorité contre opposition en commission des Affaires sociales de la Chambre. Il fait par ailleurs l’objet d’une procédure en conflit d’intérêts lancée par la Cocof, procédure qui est en cours. Nous voulons dans ces lignes tenter de comprendre ses enjeux et ses dangers, ce qui peut le rendre possible et dire pourquoi nous unissons nos voix à toutes celles et à tous ceux qui réclament son retrait pur et simple.
Par Christine Mahy, secrétaire générale et politique du Réseau wallon de la lutte contre la pauvreté, et Jean Blairon, directeur de l’asbl Réalisation, Téléformation et Animation (RTA)
Souvenons-nous, en 1995… Cette ...
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La ministre Maggie De Block veut faire passer au forceps un projet de loi abasourdissant. Il s’agit notamment d’organiser un travail dit associatif, qui échapperait à toute cotisation sociale comme à tout impôt. Cette possibilité serait offerte à toute une série de catégories de personnes; les travailleurs à 4/5 temps, les indépendants à titre principal, les fonctionnaires, les pensionnés, les jeunes en service civil; elle pourrait être activée dans pas moins de 17 catégories différentes d’activités. Ce «travail associatif» pourrait donner lieu à un revenu de 6.000 euros par an. Ce projet réussit le prodige de susciter l’opposition de tous (syndicats, Fédération des entreprises de Belgique, Union des Classes moyennes, associations...); il a été néanmoins voté majorité contre opposition en commission des Affaires sociales de la Chambre. Il fait par ailleurs l’objet d’une procédure en conflit d’intérêts lancée par la Cocof, procédure qui est en cours. Nous voulons dans ces lignes tenter de comprendre ses enjeux et ses dangers, ce qui peut le rendre possible et dire pourquoi nous unissons nos voix à toutes celles et à tous ceux qui réclament son retrait pur et simple.
Par Christine Mahy, secrétaire générale et politique du Réseau wallon de la lutte contre la pauvreté, et Jean Blairon, directeur de l’asbl Réalisation, Téléformation et Animation (RTA)
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La ministre Maggie De Block veut faire passer au forceps un projet de loi abasourdissant. Il s’agit notamment d’organiser un travail dit associatif, qui échapperait à toute cotisation sociale comme à tout impôt. Cette possibilité serait offerte à toute une série de catégories de personnes; les travailleurs à 4/5 temps, les indépendants à titre principal, les fonctionnaires, les pensionnés, les jeunes en service civil; elle pourrait être activée dans pas moins de 17 catégories différentes d’activités. Ce «travail associatif» pourrait donner lieu à un revenu de 6.000 euros par an. Ce projet réussit le prodige de susciter l’opposition de tous (syndicats, Fédération des entreprises de Belgique, Union des Classes moyennes, associations...); il a été néanmoins voté majorité contre opposition en commission des Affaires sociales de la Chambre. Il fait par ailleurs l’objet d’une procédure en conflit d’intérêts lancée par la Cocof, procédure qui est en cours. Nous voulons dans ces lignes tenter de comprendre ses enjeux et ses dangers, ce qui peut le rendre possible et dire pourquoi nous unissons nos voix à toutes celles et à tous ceux qui réclament son retrait pur et simple.
Par Christine Mahy, secrétaire générale et politique du Réseau wallon de la lutte contre la pauvreté, et Jean Blairon, directeur de l’asbl Réalisation, Téléformation et Animation (RTA)
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