Le Conseil supérieur de l'enseignement spécial (CSES)1 vient de rendre un avis concernant « l'intégration directe des élèves à besoinsspécifiques dans l'enseignement ordinaire ». Alors que des mesures importantes ont été prises dans les Communautés flamande et germanophone pour favoriserl'intégration des élèves handicapés, l'Avis 119 part du constat de la trop grande imperméabilité entre enseignements ordinaire et spécial enCommunauté française. Le Conseil rappelle l'orientation prônée par la plupart des courants pédagogiques depuis les années 60, visant à intégrerla personne handicapée dans les milieux ordinaires : que ce soit au niveau de l'enseignement, du travail, des loisirs ou de l'hébergement. Concernant la situation desélèves souffrant d'un handicap, le Conseil distingue deux situations. Soit l'élève est inscrit dans l'enseignement spécial et bénéficie de la loi surl'enseignement spécial intégré, soit « il est inscrit dans l'enseignement ordinaire, parfois sans jamais avoir été inscrit dans l'enseignement spécial». On parle alors d’« intégration directe...
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Améliorer l'intégration directe des élèves à besoins spécifiques dans l'enseignement ordinaire
Le Conseil supérieur de l’enseignement spécial (CSES)1 vient de rendre un avis concernant « l’intégration directe des élèves à besoinsspécifiques dans l’enseignement ordinaire ». Alors que des mesures importantes ont été prises dans les Communautés flamande et germanophone pour favoriserl’intégration des élèves handicapés, l’Avis 119 part du constat de la trop grande imperméabilité entre enseignements ordinaire et spécial enCommunauté française. Le Conseil rappelle l’orientation prônée par la plupart des courants pédagogiques depuis les années 60, visant à intégrerla personne handicapée dans les milieux ordinaires : que ce soit au niveau de l’enseignement, du travail, des loisirs ou de l’hébergement. Concernant la situation desélèves souffrant d’un handicap, le Conseil distingue deux situations. Soit l’élève est inscrit dans l’enseignement spécial et bénéficie de la loi surl’enseignement spécial intégré, soit « il est inscrit dans l’enseignement ordinaire, parfois sans jamais avoir été inscrit dans l’enseignement spécial». On parle alors d’« intégration directe ».
xavier
Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !
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