Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Archives

« Les locataires réagissent à l’application du nouvel arrêté locatif bruxellois »

L´arrêté locatif adopté par le Gouverne-ment régional bruxellois le 26 septembre 1996, entré en vigueur le 1er janvier 1997, et actuellement remis en partieen chantier, contient notamment un ajustement à la hausse des revenus d´admission plafonds dans les logements sociaux. Cette révision entraîne un accroissement du nombre deménages pouvant demander accès au logement social. Cet arrêté a, de plus, pour conséquence une hausse du loyer parfois très importante pour troiscatégories de personnes : familles nombreuses, personnes handicapées, ménages ayant un revenu supérieur au revenu de référence. Des réactions se sontfait entendre…

24-02-1997

L´arrêté locatif adopté par le Gouverne-ment régional bruxellois le 26 septembre 1996, entré en vigueur le 1er janvier 1997, et actuellement remis en partieen chantier, contient notamment un ajustement à la hausse des revenus d´admission plafonds dans les logements sociaux. Cette révision entraîne un accroissement du nombre deménages pouvant demander accès au logement social. Cet arrêté a, de plus, pour conséquence une hausse du loyer parfois très importante pour troiscatégories de personnes : familles nombreuses, personnes handicapées, ménages ayant un revenu supérieur au revenu de référence. Des réactions se sontfait entendre…

Un « front commun »1 d´associations et de mouvements s´est rassemblé pour dénoncer l´impact social de cette nouvelle législation. « Nous observonsune orientation politique dans le domaine du logement social, dont le caractère social nous semble s´estomper de plus en plus à cause de considérations financièreset partisanes », souligne ce front commun. Il a organisé un premier meeting le 15 décembre 1996 (sur le thème : « Nos revenus prennent l´escalier et nos loyersl´ascenseur »). Un second meeting a rassemblé, le 25 janvier, près de 500 personnes. Ses revendications : une réforme en profondeur de l´arrêté locatif. »Nous ne pouvons admettre que l´on ouvre l´accès au logement social à des revenus de 800 000 à 900 000 FB, explique ce Comité. Loin de nous de dire que lesménages avec pareils revenus sont très riches. Mais l´offre en logement social est tellement limitée – 8,5% des logements locatifs en région bruxelloise -qu´il est indispensable de veiller à ce que ce peu de logements soit attribué aux plus défavorisés ». Le principal moyen de pression du comité : l´appellancé auet demander la réduction que la réglementation prévoit.

1. Constitué de la FGTB, du MOC, du Syndicat des Locataires de Logements sociaux (contact pour le groupe : square Albert Ier, 32 à 1070 Bruxelles, tél. 02/522 98 69, fax02/524 18 16), de la FEBUL (fédération bruxelloise des unions de locataires), de l´Association Socialiste pour la Personne Handicapée, de la Ligue des Familles et del´Action Catholique des Invalides et Handicapés :

Agence Alter

Pssstt, visiteur, visiteuse du site d'Alter Échos !

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, notamment ceux en lien avec le Covid-19, pour le partage, pour l'intérêt qu'ils représentent pour la collectivité, et pour répondre à notre mission d'éducation permanente. Mais produire une information critique de qualité a un coût. Soutenez-nous ! Abonnez-vous ! Et parlez-en autour de vous.
Profitez de notre offre découverte 19€ pour 3 mois (accès web aux contenus/archives en ligne + édition papier)