Le projet Labojeunes s'est clôturé. Il partait d'un constat : la difficile insertion socioprofessionnelle des jeunes peu qualifiés, un enjeu structurel en Région de Bruxelles-Capitale, qui repose sur un problème de transition entre l’enseignement et l’emploi. Un guide à l'attention des professionnels vient d'être publié. Interview avec le directeur du réseau Mag, Raphaël Darquenne.
Le Labojeunes est un partenariat entre Actiris, la CCFEE (Commission consultative formation, emploi et enseignement), les Facultés universitaires Saint-Louis, en collaboration avec le Réseau Mag, autour de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes peu qualifiés (voir encadré). L'un de ses axes de travail : constituer un diagnostic collectif de la situation. Raphaël Darquenne, qui a collaboré au projet, nous parle de ce diagnostic et du guide qui a été rédigé à la suite de celui-ci.
Alter Échos : Quel a été votre rôle dans le projet ?
Raphaël Darquenne : L'idée de base de la démarche était de dire : ne pensons pas que l'origine des problèmes d'insertion des jeunes se trouve uniquement dans leurs caractéristiques individuelles, leur manque de confiance, de compétences transversales, de connaissance, de formation. Disons-nous que l'ensemble des acteurs du système - l'enseignement, l'emploi, la formation, les opérateurs d'insertion socioprofessionnelle - ont aussi une part de responsabilité dans la dis...
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Le projet Labojeunes s'est clôturé. Il partait d'un constat : la difficile insertion socioprofessionnelle des jeunes peu qualifiés, un enjeu structurel en Région de Bruxelles-Capitale, qui repose sur un problème de transition entre l’enseignement et l’emploi. Un guide à l'attention des professionnels vient d'être publié. Interview avec le directeur du réseau Mag, Raphaël Darquenne.
Le Labojeunes est un partenariat entre Actiris, la CCFEE (Commission consultative formation, emploi et enseignement), les Facultés universitaires Saint-Louis, en collaboration avec le Réseau Mag, autour de l'insertion socioprofessionnelle des jeunes peu qualifiés (voir encadré). L'un de ses axes de travail : constituer un diagnostic collectif de la situation. Raphaël Darquenne, qui a collaboré au projet, nous parle de ce diagnostic et du guide qui a été rédigé à la suite de celui-ci.
Alter Échos : Quel a été votre rôle dans le projet ?
Raphaël Darquenne : L'idée de base de la démarche était de dire : ne pensons pas que l'origine des problèmes d'insertion des jeunes se trouve uniquement dans leurs caractéristiques individuelles, leur manque de confiance, de compétences transversales, de connaissance, de formation. Disons-nous que l'ensemble des acteurs du système - l'enseignement, l'emploi, la formation, les opérateurs d'insertion socioprofessionnelle - ont aussi une part de responsabilité dans la dis...