À Bruxelles et en Wallonie, des structures à vocation commerciale proposent des services d’hébergement à des personnes particulièrement fragilisées. Si toutes ces initiatives ne sont pas à fourrer dans le même panier, les risques de dérive sont réels. Mais ces maisons sont aussi les seules à accepter un public qui ne trouve refuge nulle part ailleurs. Et à proposer un endroit où se poser à un public qui n’est plus en mesure de s’activer. Le monde associatif et politique est divisé: faut-il les réglementer ou les fermer?
On les appelle parfois les «trop ou pas assez». Pas assez malades pour l’hôpital psychiatrique, mais trop désocialisés pour s’intégrer dans une maison d’accueil, trop jeunes pour être déjà «casés» en maison de repos... Des naufragés de l’existence pour lesquels trouver un hébergement relève parfois de la chasse au trésor. Ce public extrêmement fragilisé cumule les problématiques: sans-abrisme, handicap, problèmes de santé mentale, polytoxicomanies, parcours pénitentiaires et autres joyeusetés. À la frontière entre plusieurs secteurs, ils ne sont le public cible de personne, ne trouvent de place nulle part dans un circuit officiel déjà plus que saturé. Nulle part d’autre qu’à la rue. Nulle part... sauf dans des hébergements non agréés.
«C’est ça ou c’est la rue. Ce n’est pas la solution idéale, car il y a peu d’encadrement.», Sylvie Hustin, infirmière
Au Rebond...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
À Bruxelles et en Wallonie, des structures à vocation commerciale proposent des services d’hébergement à des personnes particulièrement fragilisées. Si toutes ces initiatives ne sont pas à fourrer dans le même panier, les risques de dérive sont réels. Mais ces maisons sont aussi les seules à accepter un public qui ne trouve refuge nulle part ailleurs. Et à proposer un endroit où se poser à un public qui n’est plus en mesure de s’activer. Le monde associatif et politique est divisé: faut-il les réglementer ou les fermer?
On les appelle parfois les «trop ou pas assez». Pas assez malades pour l’hôpital psychiatrique, mais trop désocialisés pour s’intégrer dans une maison d’accueil, trop jeunes pour être déjà «casés» en maison de repos... Des naufragés de l’existence pour lesquels trouver un hébergement relève parfois de la chasse au trésor. Ce public extrêmement fragilisé cumule les problématiques: sans-abrisme, handicap, problèmes de santé mentale, polytoxicomanies, parcours pénitentiaires et autres joyeusetés. À la frontière entre plusieurs secteurs, ils ne sont le public cible de personne, ne trouvent de place nulle part dans un circuit officiel déjà plus que saturé. Nulle part d’autre qu’à la rue. Nulle part... sauf dans des hébergements non agréés.
«C’est ça ou c’est la rue. Ce n’est pas la solution idéale, car il y a peu d’encadrement.», Sylvie Hustin, infirmière
Au Rebond...
La suite de cet article est réservé à nos abonnés
Abonnez-vous et accédez à l'intégralité de nos contenus et archives en ligne
Déjà abonné ?
En savoir plus
À Bruxelles et en Wallonie, des structures à vocation commerciale proposent des services d’hébergement à des personnes particulièrement fragilisées. Si toutes ces initiatives ne sont pas à fourrer dans le même panier, les risques de dérive sont réels. Mais ces maisons sont aussi les seules à accepter un public qui ne trouve refuge nulle part ailleurs. Et à proposer un endroit où se poser à un public qui n’est plus en mesure de s’activer. Le monde associatif et politique est divisé: faut-il les réglementer ou les fermer?
On les appelle parfois les «trop ou pas assez». Pas assez malades pour l’hôpital psychiatrique, mais trop désocialisés pour s’intégrer dans une maison d’accueil, trop jeunes pour être déjà «casés» en maison de repos... Des naufragés de l’existence pour lesquels trouver un hébergement relève parfois de la chasse au trésor. Ce public extrêmement fragilisé cumule les problématiques: sans-abrisme, handicap, problèmes de santé mentale, polytoxicomanies, parcours pénitentiaires et autres joyeusetés. À la frontière entre plusieurs secteurs, ils ne sont le public cible de personne, ne trouvent de place nulle part dans un circuit officiel déjà plus que saturé. Nulle part d’autre qu’à la rue. Nulle part... sauf dans des hébergements non agréés.
«C’est ça ou c’est la rue. Ce n’est pas la solution idéale, car il y a peu d’encadrement.», Sylvie Hustin, infirmière
Au Rebond...