Lors du long conflit social de la franchisation de 128 magasins Delhaize, les syndicats se sont noyés dans un puits sans fond d’interdictions de piquets de grève. Pourquoi des actions collectives acceptées il y a plusieurs décennies sont-elles aujourd’hui judiciarisées?

Neal, accompagnateur de train et délégué à la CGSP-Cheminots, témoigne de son expérience au sein de la SNCB. Alter Échos l’a suivi au cœur d’une manifestation des «rouges».

Longtemps, le service minimum a été une «arlésienne» lancée par le monde politique pour dénoncer tel ou tel mouvement de grève dans les services publics. Le dernier gouvernement fédéral a fait de cette rengaine une réalité dans quelques secteurs, comme le rail.

Allongement des carrières, pénibilité, pension à points. La réforme des pensions empoisonne le climat social depuis des années. Pour s’y retrouver, Alter Échos vous propose un grand tour d’horizon.

Faut-il doter les syndicats belges de la personnalité juridique? Certains élus y pensent. Leur objectif: contraindre les syndicats à publier leurs comptes et les rendre responsables au civil, voire au pénal. Pour mieux les affaiblir?

La réforme du financement de la sécurité sociale aboutit-elle à la mise à l’écart des partenaires sociaux?

Les travailleurs en situation irrégulière ont des droits même si ceux-ci sont issus d’une relation de travail clandestine. Dans les faits, ceux-ci restent difficiles à faire valoir. Les revendiquer peut même se solder par une arrestation.

Depuis dix ans, le nombre de travailleurs à temps partiel ne cesse d’augmenter par rapport aux emplois à temps pleins. Diplômés abonnés à l’intérim, précaires qui cumulent les CDD, indépendants complémentaires… Le « travail en miettes » touche désormais plus de deux actifs sur cinq. Infographie.