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Regard critique · Justice sociale

Migrations

Grève de la faim des sans-papiers : «  Tout ce qu’on demande c’est le droit d’exister  »

Il y aurait entre 100 .000 et 150. 000 sans-papiers en Belgique. C’est pour se visibiliser que 475 d’entre eux ont quitté leur logement et ont décidé d’occuper différents lieux de la capitale depuis des mois. Et puisque les autorités sont restées silencieuses face à leurs demandes de régularisation, ces travailleurs sans-papiers ont entamé une grève de la faim le 23 mai 2021. Reportage.

28-06-2021

Accueil des demandeurs d’asile: fini de marchander ?

Chaque mois, Alter Échos replonge dans ses archives pour éclairer une actualité. La question de la privatisation de la gestion des centres pour demandeurs d’asile a refait surface récemment suite aux révélations de conditions indignes dans un centre pour demandeurs d’asile. 

Le collectif Migrations Libres rapporte des témoignages accablants du centre pour demandeurs d’asile de Jalhay

Manque de suivi administratif et médical, insalubrité, réduction du personnel, menaces de la direction et exploitation des résidents. Les témoignages recueillis par le collectif Migrations Libres au centre pour demandeurs d’asile de Jalhay, aux mains de la société Svasta, viennent confirmer les craintes liées aux conséquences de la privatisation de la gestion de l’asile sur les résidents demandeurs de protection. Un enjeu qu’Alter Échos a traité dans plusieurs enquêtes.

21-04-2021

Payez, c’est illégal!

Depuis 2015, l’Office des étrangers réclame, pour certaines procédures, l’acquittement d’une redevance, par le demandeur, qui peut se révéler très élevée. Le Conseil d’État a pourtant annulé les arrêtés royaux qui fixaient les modalités de cette redevance.

CGRA : les oreilles s’ouvrent peu à peu aux femmes

Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) a déployé de nombreux dispositifs pour mieux accueillir la parole de femmes exilées victimes de violences de genre. Mais la situation n’est pas rose pour autant et des efforts restent à faire, pointent les associations.

Flexibilité et rentabilité : l’asile se privatise

Dans le quartier Sainte-Marguerite à Liège, 500 demandeurs d’asile vont être accueillis sur l’ancien site de la clinique Saint-Joseph. À l’est de la province, sur les hauteurs de Spa, ce sont 550 autres places qui devraient être ouvertes dans un ancien complexe hôtelier. Aux manettes de ces deux centres, des boîtes privées, respectivement actives dans le secteur du gardiennage et du tourisme. Si le symbole pose question, Fedasil justifie ces partenariats par un besoin temporaire de flexibilité et dément toute pérennisation de la formule.

Cachez ce passeur que je ne saurais voir

De Bruxelles à la province de Luxembourg, l’aide aux migrants se structure, le long des autoroutes. Des citoyens hébergeurs s’interrogent. À partir de quel moment l’aide sort-elle de l’humanitaire et se mue-t-elle en coup de main aux passeurs? Ces derniers instrumentalisent-ils l’hébergement? Ces questions devaient être tranchées par le procès des «hébergeurs». Elles ne l’ont pas été. Pour l’instant.

Trafic des êtres humains : vers plus d’attention à l’égard des victimes ?

L’accord de gouvernement de la coalition Vivaldi fait de la lutte contre la traite et le trafic d’êtres humains une priorité. Myria, le centre fédéral migration, accueille positivement cette feuille de route qui affiche la volonté de mettre les victimes au centre. Car jusqu’à présent, ces dernières se sont souvent senties traitées en coupables.

09-10-2020

Demandeurs d’asile: au centre du confinement

Lassitude, stress et restriction des droits. Le confinement dans les centres d’accueil pour demandeurs d’asile n’a pas été de tout repos pour les résidents. Mais dans l’ensemble, Fedasil estime que la situation est particulièrement bien restée sous contrôle.

Sans-papiers au temps du coronavirus : vers une régularisation exceptionnelle?

L’accès aux droits sociaux et sanitaires des personnes sans-papiers relève – entre autres – d’un enjeu de santé publique. Un front syndical, d’associations et de collectifs de sans-papiers demandent un titre de séjour provisoire pour circonstances exceptionnelles liées à la crise du coronavirus. 

Fanny Declercq 26-05-2020 Alter Échos n° 484

En centre fermé, « la peur au ventre face au virus »

Covid-19 ; Les centres fermés pour étrangers se vident peu à peu. Mais pour les personnes qui y restent enfermées, c’est la peur et l’incompréhension qui règnent. Témoignages depuis l’intérieur des centres, analyses et réactions

Türkiye et ses cinq enfants à la frontière gréco-turque

«Nous avons ouvert les portes, et cela va continuer ainsi.» Suite à cette déclaration du président turc Recep Tayyip Erdogan le 27 février dernier, des milliers de réfugiés se sont précipités à la frontière gréco-turque dans l’espoir d’atteindre l’Europe. [...]