Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

Emploi/formation

Qui pour manier le couteau?

Pénurie… Dès que l’on parle des métiers liés à la viande, tout le monde n’a que ce mot à la bouche. Pénurie de candidats en formation, pénurie de travailleurs, pénurie de boucheries. Au point que l’on finit par s’interroger: assiste-t-on à la disparition progressive d’un secteur?

Agents d’entretien: «Nous sommes les oubliettes de l’hôpital»

Tous les matins aux aurores, Marie, Claire, Olga, Toto et les autres arpentent les couloirs des hôpitaux pour ranger, dépoussiérer, ramasser, désinfecter. Bien qu’ils soient travailleurs de première ligne aux côtés du personnel soignant, leur action essentielle reste pourtant souvent invisibilisée. Alter Échos est parti à la rencontre de ces travailleuses et travailleurs de l’ombre.

Flexi-jobs: l’emploi s’assouplit, les syndicats raidissent

L’extension des flexi-jobs à douze nouveaux secteurs n’est pas passée inaperçue lors du conclave budgétaire d’octobre dernier. Supporté par le gouvernement flamand et les familles libérales, redouté par la gauche, le flexi-job ne fait l’unanimité ni sur le front syndical ni du côté wallon.

Marie-Flore Pirmez 30-01-2024 Alter Échos n° 515

Des barreaux aux bureaux

Pour se réinsérer dans l’échiquier professionnel, les détenu(e)s et ex-détenu(e)s avancent chaque pion avec l’espoir d’une seconde chance. En Belgique, où le taux de récidive atteint 60 %, des initiatives comme l’asbl Après épaulent la difficile réinsertion après la détention.

Léa Dornier 11-12-2023 Alter Échos n° 514

Qui profite réellement des 600 heures de travail étudiant ?

600, c’est le nombre d’heures de travail que les jeunes peuvent prester en parallèle de leurs études depuis le 1er janvier 2023. Une augmentation servant à aider les commerces et l’horeca au lendemain de la crise sanitaire. Cette réforme ne laisse cependant pas tout le monde indifférent. Plusieurs syndicats et fédérations étudiantes se demandent à qui elle profite réellement.  

Perrine Lefloch 11-12-2023 Alter Échos n° 514

Travailler peut faire perdre de l’argent

Les pièges à l’emploi empêcheraient les personnes chômeuses ou allocataires sociales d’accepter un travail, car les moyens des ménages, déjà peu élevés, diminueraient encore en acceptant certaines offres d’emploi. Si l’on tient compte que les publics précarisés, dont le niveau d’instruction est faible, se voient généralement proposer des emplois mal rémunérés et à des conditions de travail pénibles, comment s’étonner de l’impact de tels pièges? Débats idéologiques et chiffres tangibles.

23-10-2023

Interra : rencontres arrangées contre les préjugés

La «théorie du contact» suppose qu’un contact interpersonnel avec une personne d’un groupe perçu comme différent réduit les préjugés vis-à-vis de l’ensemble du groupe. À travers la mise en place de «duos» entre personnes primo-arrivantes et locales, Interra, une jeune association liégeoise, met la théorie en pratique. Ici, le «migrant» n’est plus une figure abstraite: c’est Alexandra, Razek, Rahaf, Patricia… Grâce à son incubateur inclusif, Interra permet parallèlement à ces personnes de créer leur propre activité et de reprendre confiance en elles. Une initiative unique en Wallonie.

10-05-2023
(c) Maxime Kouvaras

24 heures avec… la Maison des livreurs

Depuis fin novembre, au cœur de la capitale, la Maison des livreurs accueille les travailleurs de l’ombre. Entre les murs de ce vaste local, les coursiers qui sillonnent la ville repas sur le dos, peuvent recharger leurs batteries, créer du collectif et s’offrir un peu de chaleur humaine.

24 h avec… Hanan, Maria, Aïcha et leurs camarades

Parmi la pléthore de centres de formation existants, «Interface 3», créé en 1986 à Schaerbeek, fait figure d’exception en ne s’adressant qu’aux femmes. Une non-mixité assumée pour leur faciliter l’accès aux métiers informatiques, un secteur surreprésenté par les hommes. Depuis peu, une formation a vu le jour pour un public encore plus spécifique: les femmes de 45 ans et plus. Alter Échos est allé à leur rencontre.

Le mythe de l’emploi comme solution ultime

Depuis toujours, l’emploi est vu comme un rempart à la pauvreté. Dans certaines situations, il l’est. Mais pas tout le temps. Et puis, tout le monde n’y a pas accès. Il ne pourra donc jamais, à lui seul, éradiquer la pauvreté.

Titres-services : tournez ménages

Depuis son lancement en 2001, le système des titres-services n’a cessé de faire parler de lui. Avec des constantes notamment pour les travailleurs, celles d’un métier mal payé, pénible et peu considéré alors que le secteur est largement financé par les pouvoirs publics. Si la Wallonie a réformé ce système pour améliorer les conditions de travail des aides ménagères, on attend toujours la même chose à Bruxelles.

ETA, une bombe à retardement

C’est un secteur qui emploie 1.450 travailleurs et travailleuses en situation de handicap à Bruxelles. Depuis près de trente ans, les entreprises de travail adapté (ETA) sont censées apporter un travail stable, adapté, à ce public fragile. Pourtant, les syndicats tapent aujourd’hui du poing sur la table. D’après eux, certaines ETA bruxelloises négligeraient leurs missions sociales, au profit de la rentabilité économique. Les employeurs, eux, minés par les crises successives, appellent les pouvoirs publics à l’aide…